Les bâillonnés (2/2)
- RFI
- 09 June 2018
Depuis 10 ans, une vingtaine de procès ont été intentés contre des journalistes et des médias français qui enquêtent sur les investissements du groupe Bolloré en Afrique.
Depuis 10 ans, une vingtaine de procès ont été intentés contre des journalistes et des médias français qui enquêtent sur les investissements du groupe Bolloré en Afrique.
Vendredi 1er juin, une vingtaine de représentants d'associations françaises et africaines ont choisi de manifester devant la Tour Bolloré.
Les bâillonnés, retour sur les poursuites bâillons du groupe Bolloré pour faire taire les journalistes enquêtant sur les investissements du groupe en Afrique.
Vincent Bolloré affirme qu’il fait vivre quelque 30000 familles en Afrique et qu’il pense se désengager du continent si la chasse aux sorcières continue contre lui. Le président de l'Union générale des travailleurs du Cameroun répond.
The Harvard Management Company, which handles Harvard University's $37 billion endowment, has recently been linked to an agribusiness that may have been involved in deforestation and fraudulent land titles.
"Je ne connais pas de journaliste qui ait été dans ses plantations au Cameroun qui n'ait pas été attaqué."
Treize organisations ont appelé lundi les partis politiques du pays à s'engager pour une législation contraignante pour les multinationales domiciliées au Grand-Duché.
A Madagascar, un projet de loi modifié sur les Zones économiques spéciales devrait être voté. La SIF, une plateforme d’organisations paysannes, tente d’alerter les parlementaires sur des articles jugés dommageables pour le pays et leurs habitants.
Le débat d’Europe Soir sur Europe 1
La volonté de la Chine d'assurer le contrôle d'une production de qualité la pousse à racheter des centaines d'hectares de terres agricoles en France.
Cette fin de semaine se tenait un procès qui a opposé des journalistes et des ONG à la Socfin, une holding propriétaire de plantations en Afrique dont le groupe Bolloré est actionnaire. Le parquet de Paris a requis la relaxe.
Malgré des terres abondantes, détenues en partie par des grandes compagnies multinationales, les Libériens importent la majorité de leurs aliments. Georges Weah veut inverser cette tendance.