ARTE 30.06.2012
Metropolis
Quand le profit rend gourmand : Les multinationales, nouvelles puissances coloniales
La course aux terres arables se poursuit, plus farouche que jamais. Qu’il s’agisse d’entreprises, de particuliers fortunés ou même d’Etats tels que la Chine et l’Inde ; qu’ils veuillent produire des denrées alimentaires pour l’exportation, du biocarburant, ou tout simplement spéculer : les acheteurs s’arrachent les parcelles les plus fertiles des espaces agricoles.
Leurs cibles principales ? L’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud. Et pour cause : dans l’hémisphère sud, la terre coûte une bouchée de pain et on en tire des profits considérables. Les marchés financiers et de l’énergie étendent leur mainmise sur la terre, prenant en otage la production de denrées alimentaires. La loi du profit s’impose sur le marché de la faim.
Naguère, les puissances coloniales se faisaient la guerre pour s’approprier des continents entiers et leurs ressources ; depuis l’effondrement des marchés en 2008, les puissances financières ont repris le flambeau. Les terres agricoles sont devenues un objet de spéculation.
Le « vol » des terres et les nouvelles pratiques de l’industrie agro-alimentaire menacent les bases de l’économie mondiale. Quelles conséquences sur la sécurité alimentaire ? Et sur la stabilité politique ? Chaque année, des dizaines de milliers de paysans sont chassés de leurs terres. En Afrique, des millions d’hectares de surfaces arables sont achetés par l’Arabie saoudite et cultivés pour l’exportation. A la bourse de Chicago, la spéculation sur les produits agricoles fait peser sur les pays en développement l’épée de Damoclès de la pénurie alimentaire.
Metropolis s’entretient avec le journaliste William Bommert, auteur d’un livre aussi instructif que militant sur la course aux terres agricoles et ses acteurs, ainsi qu’avec le journaliste et spécialiste de l’environnement britannique Fred Pearce et avec Nyikaw Ochalla, représentant de l’ONG Anywaa Survival Organization.
► 25:50 - 32:45
Metropolis
Quand le profit rend gourmand : Les multinationales, nouvelles puissances coloniales
La course aux terres arables se poursuit, plus farouche que jamais. Qu’il s’agisse d’entreprises, de particuliers fortunés ou même d’Etats tels que la Chine et l’Inde ; qu’ils veuillent produire des denrées alimentaires pour l’exportation, du biocarburant, ou tout simplement spéculer : les acheteurs s’arrachent les parcelles les plus fertiles des espaces agricoles.
Leurs cibles principales ? L’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud. Et pour cause : dans l’hémisphère sud, la terre coûte une bouchée de pain et on en tire des profits considérables. Les marchés financiers et de l’énergie étendent leur mainmise sur la terre, prenant en otage la production de denrées alimentaires. La loi du profit s’impose sur le marché de la faim.
Naguère, les puissances coloniales se faisaient la guerre pour s’approprier des continents entiers et leurs ressources ; depuis l’effondrement des marchés en 2008, les puissances financières ont repris le flambeau. Les terres agricoles sont devenues un objet de spéculation.
Le « vol » des terres et les nouvelles pratiques de l’industrie agro-alimentaire menacent les bases de l’économie mondiale. Quelles conséquences sur la sécurité alimentaire ? Et sur la stabilité politique ? Chaque année, des dizaines de milliers de paysans sont chassés de leurs terres. En Afrique, des millions d’hectares de surfaces arables sont achetés par l’Arabie saoudite et cultivés pour l’exportation. A la bourse de Chicago, la spéculation sur les produits agricoles fait peser sur les pays en développement l’épée de Damoclès de la pénurie alimentaire.
Metropolis s’entretient avec le journaliste William Bommert, auteur d’un livre aussi instructif que militant sur la course aux terres agricoles et ses acteurs, ainsi qu’avec le journaliste et spécialiste de l’environnement britannique Fred Pearce et avec Nyikaw Ochalla, représentant de l’ONG Anywaa Survival Organization.
► 25:50 - 32:45
