Des populations autochtones expulsés de leurs terres

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Aujourd'hui, 5,2 millions Colombiens, soit un habitant sur neuf, sont classés personnes déplacées dû principalement à l'accaparement des terres pour la production de l'huile de palme

La Voix Franciscaine aux Nations Unies | Avril 2011

Frère Mike Lasky et moi-même avons écouté avec étonnement les statistiques données lors d'une conférence du Comité sur la Colombie tenue à New York la semaine dernière. Aujourd'hui, 5,2 millions Colombiens, soit un habitant sur neuf, sont classés personnes déplacées (PDI) par le Centre de Surveillance des Déplacements Internationaux (IDMC). C'est le plus grand nombre de personnes déplacées dans n'importe quel pays du monde. 75% sont des femmes et des enfants. Ceci met en évidence les problèmes énormes auxquels sont exposés les personnes déplacées et de leur vulnérabilité dans leur lutte pour trouver un endroit pour vivre et survivre sur une base quotidienne.

Nous y avons entendu que la raison de cette migration massive de la terre n'est ni la guérilla en cours, ni le commerce de la drogue et les activités des cartels de la drogue tristement célèbres. Elle est plutôt due à des menaces directes liées à la pratique de «l'accaparement des terres» dans les régions ayant les sols les plus productifs. Dès que les communautés sont déplacées de la terre, celle-ci est rapidement préparée pour la plantation de palmiers.  L'huile de palme est utilisée pour produire du biocarburant. Celui-ci est de plus en plus populaire et source lucrative de revenus pour le gouvernement et les partenaires internationaux.

La mise en place des plantations signifie que les personnes déplacées n'ont pas aucun espoir de retourner à la terre d'où elles ont été expulsées. Les Franciscains de Colombie et des autres pays de la région où l'accaparement des terres est récurent, œuvrent avec leurs membres pour corriger les injustices subies. Dans le cadre du Programme de Franciscans International dans les Amériques, nous travaillons avec la Famille Franciscaine au travers des divers mécanismes des Nations Unies afin de soulever ces questions auprès des gouvernements respectifs dans les prochains mois.

Pensons à toutes ces personnes déplacées dans notre prière ...

Sœur Denise Boyle, FMDM
FI Directrice Exécutive

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