Droits de l’homme en Afrique centrale : Coups, blessures, menaces de mort, exécutions, enlèvements et violation du droit à la justice

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Camber.be | 4 avril 2015

CAMEROUN :: Droits de l’homme en Afrique centrale : Coups, blessures, menaces de mort, exécutions, enlèvements et violation du droit à la justice. :: CAMEROON

Darren Lambo Ebelle

C’est ce qui ressort de ce document rendu public le 31 mars 2016 à Yaoundé au terme de la Conférence internationale organisée sur le sujet, par le Centre pour l’environnement et le développement (Ced) en partenariat avec l’Union européenne. Est aussi mise sur le banc des accusés, toute la sous-région Afrique centrale.

Du 29 au 31 mars dernier, a eu lieu dans la capitale camerounaise, un colloque international sur la problématique des défenseurs de l’environnement en Afrique centrale. Organisées par le Ced, les assises avaient pour thème « Peuples autochtones, communautés locales et ressources naturelles en Afrique centrale : quels droits ? Quelles mesures de protection ? Quel (s) rôle (s) pour les défenseurs de l’environnement ».

Ayant pour commun dénominateur une extrême richesse en ressources naturelles, les pays d’Afrique centrale attirent sans doute de nombreux investisseurs. Toute chose qui à en croire Samuel Nguiffo, secrétaire général du Centre pour l’environnement et le développement, engendre des conflits entre investisseurs et communautés locales lorsque celles-ci se sentent lésées quant aux retombées économiques et divers droits.

C’est ainsi qu’au sortir du conclave tenu à cet effet pendant trois jours à Yaoundé, le rapport 2015, sur la situation des droits des défenseurs de l’environnement en Afrique centrale, le tout premier du genre, épingle sans ambages les investisseurs. Des investisseurs qui selon ce rapport, se livrent à toutes sortes d’exactions sur tous ceux qui œuvrent à la défense des droits à l’environnement, et donc à la défense des communautés concernées par l’exploitation des ressources naturelles.

Du Cameroun, au Congo, et en République centrafricaine en passant par le Gabon, aucun de ces quatre pays cibles du projet « Verdir le respect des droits de l’Homme dans le bassin du Congo », lequel a servi de base à l’enquête sus-évoquée, ne trouve grâce.

En gros, le rapport 2015 sur la situation des droits des défenseurs de l’environnement sur lequel votre journal reviendra plus en détail (parce que porteur de révélations que ne saurait révéler ce seul article), tance sans équivoque les entreprises Cimencam, Rocaglia. Mentionne des accaparements de terres, des menaces, des violations de liberté d’expression, des traitements dégradants, des harcèlements judiciaires, des intimidations envers des populations riveraines de la part de plusieurs grandes entreprises installées au Cameroun.

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