Au Tchad, "le scandale des terres spoliées"
À la une de la presse, ce mardi 4 avril, le combat de citoyens, éleveurs et paysans tchadiens contre les méthodes d’un des plus grands groupes agro-alimentaires mondiaux, accusé de chercher à accaparer leurs terres.
DROIT DE RÉPONSE DE LA SOCIÉTÉ ARISE IIP
« L’article intitulé « Enquête sur Arise IIP, la firme qui dépouille les paysans africains », mis en ligne le 4 avril 2023, met en cause la société ARISE IIP et ses représentants, en leur prêtant notamment des faits de « corruption » et de « spoliation ».
La Société ARISE IIP, entend apporter un certain nombre de précisions, aux fins de rétablir les faits.
ARISE IIP, dont Olam n’est plus actionnaire, a été constituée en février 2019 et non en 2018, par Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Limited. Elle est aujourd’hui co-détenue par AFC a hauteur de 75,92%, et par le fonds d’investissement ATIF à hauteur de 24,08%.
Concernant les accusations de corruption, relatives à l’accaparement et aux ordonnances de création des zones économiques spéciales (ZES), ARISE IIP les dément vigoureusement au regard de sa politique de tolérance zéro envers la corruption et son respect rigoureux des meilleurs standards en la matière.
Aucune pression n’a été mise sur l’État Tchadien. L’ordonnance du 28 juillet 2022, fixant un cadre général de gouvernance des ZES au Tchad, ne concerne pas directement le projet de Laham Tchad. Le décret portant création de 3 ZES, qui a été adopté par le gouvernement à la suite de la signature de la convention de financement le 5 novembre 2022, entre l’État Tchadien, ARISE IIP et Laham Tchad (entreprise codétenue par l’État Tchadien et ARISE IIP) est l’aboutissement d’un processus qui aura duré 3 ans.
ARISE IIP n’a pas non plus proposé de financer la construction d’hôpitaux / d’écoles, ni proposé des voitures ou des motos aux chefs de cantons et de villages, ou des pots-de-vin aux autorités administratives.
Les informations sur la superficie et l’absence d’étude de faisabilité et d’impactenvironnemental et social des terrains, sont également erronées.
L’attribution des terres s’inscrit dans le cadre de la loi tchadienne et d’un processus strict, respecté par ARISE IIP. A Kana, il s’agissait d’un terrain de 600 ha qui n’a pas été retenu par l’État en raison des di$cultés de mener ces études. L’État a également identifié plusieurs terrains à Mbaikoro d’une superficie de 1000 ha, 1500 ha et 10 ha, et non 1700 ha comme indiqué dans l’article. Il convient de rappeler ici, que l’attribution des terres ne relève aucunement de ARISE IIP, mais d’un choix souverain des autorités Tchadiennes.
De plus, la ZES de Laham Tchad, n’exerce aucune restriction, les éleveurs sont libres de vendre leur production en dehors des ZES de Laham Tchad, contrairement à ce qui est relaté.
Le projet de ZES, n’est par ailleurs pas un projet individuel de ARISE IIP, mais une joint-venture avec le Tchad, actionnaire du projet à 35%. L’entreprise agit en partenariat avec les forces locales, en valorisant les matières premières présentes sur place.
Les 3 abattoirs transférés dans cette ZES, dans le cadre du contrat de financement, signé entre l’État Tchadien, ARISE IIP et Laham Tchad constituaient l’apport en nature
de l’État dans Laham Tchad. L’estimation totale de ce projet a été de 550 milliards de Francs CFA à l’horizon 2035, notamment afin de créer 7 zones économiques destinées à la filière bétail/viande au Tchad.
Enfin, ARISE IIP n’a jamais participé ou organisé la réunion du 21 janvier 2023, qui aurait supposément eu pour objet de donner un blanc-seing à Laham Tchad.
En conclusion, ces précisions viennent démentir les allégations de cet article véhiculant une image négative de l’action d’ARISE IIP, décrite, comme une entreprise cherchant à dépouiller les paysans africains, ce qui est à l’opposé de ses pratiques. »
« L’article intitulé « Enquête sur Arise IIP, la firme qui dépouille les paysans africains », mis en ligne le 4 avril 2023, met en cause la société ARISE IIP et ses représentants, en leur prêtant notamment des faits de « corruption » et de « spoliation ».
La Société ARISE IIP, entend apporter un certain nombre de précisions, aux fins de rétablir les faits.
ARISE IIP, dont Olam n’est plus actionnaire, a été constituée en février 2019 et non en 2018, par Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Limited. Elle est aujourd’hui co-détenue par AFC a hauteur de 75,92%, et par le fonds d’investissement ATIF à hauteur de 24,08%.
Concernant les accusations de corruption, relatives à l’accaparement et aux ordonnances de création des zones économiques spéciales (ZES), ARISE IIP les dément vigoureusement au regard de sa politique de tolérance zéro envers la corruption et son respect rigoureux des meilleurs standards en la matière.
Aucune pression n’a été mise sur l’État Tchadien. L’ordonnance du 28 juillet 2022, fixant un cadre général de gouvernance des ZES au Tchad, ne concerne pas directement le projet de Laham Tchad. Le décret portant création de 3 ZES, qui a été adopté par le gouvernement à la suite de la signature de la convention de financement le 5 novembre 2022, entre l’État Tchadien, ARISE IIP et Laham Tchad (entreprise codétenue par l’État Tchadien et ARISE IIP) est l’aboutissement d’un processus qui aura duré 3 ans.
ARISE IIP n’a pas non plus proposé de financer la construction d’hôpitaux / d’écoles, ni proposé des voitures ou des motos aux chefs de cantons et de villages, ou des pots-de-vin aux autorités administratives.
Les informations sur la superficie et l’absence d’étude de faisabilité et d’impactenvironnemental et social des terrains, sont également erronées.
L’attribution des terres s’inscrit dans le cadre de la loi tchadienne et d’un processus strict, respecté par ARISE IIP. A Kana, il s’agissait d’un terrain de 600 ha qui n’a pas été retenu par l’État en raison des di$cultés de mener ces études. L’État a également identifié plusieurs terrains à Mbaikoro d’une superficie de 1000 ha, 1500 ha et 10 ha, et non 1700 ha comme indiqué dans l’article. Il convient de rappeler ici, que l’attribution des terres ne relève aucunement de ARISE IIP, mais d’un choix souverain des autorités Tchadiennes.
De plus, la ZES de Laham Tchad, n’exerce aucune restriction, les éleveurs sont libres de vendre leur production en dehors des ZES de Laham Tchad, contrairement à ce qui est relaté.
Le projet de ZES, n’est par ailleurs pas un projet individuel de ARISE IIP, mais une joint-venture avec le Tchad, actionnaire du projet à 35%. L’entreprise agit en partenariat avec les forces locales, en valorisant les matières premières présentes sur place.
Les 3 abattoirs transférés dans cette ZES, dans le cadre du contrat de financement, signé entre l’État Tchadien, ARISE IIP et Laham Tchad constituaient l’apport en nature
de l’État dans Laham Tchad. L’estimation totale de ce projet a été de 550 milliards de Francs CFA à l’horizon 2035, notamment afin de créer 7 zones économiques destinées à la filière bétail/viande au Tchad.
Enfin, ARISE IIP n’a jamais participé ou organisé la réunion du 21 janvier 2023, qui aurait supposément eu pour objet de donner un blanc-seing à Laham Tchad.
En conclusion, ces précisions viennent démentir les allégations de cet article véhiculant une image négative de l’action d’ARISE IIP, décrite, comme une entreprise cherchant à dépouiller les paysans africains, ce qui est à l’opposé de ses pratiques. »