«Le protocole d’accord, c’est de la mascarade. C’était initié par le gouverneur de la région de Saint-Louis pour dire que les populations sont d’accord sur le projet alors que ce n’est pas le cas».
Si "la terre est notre pétrole", comme l'affirme le ministre sénégalais de l'Agriculture, encore faut-il savoir à qui elle revient et comment la repartir.
Le Sénégal, pays foncièrement agricole, est confronté depuis quelques années à un véritable problème de terre, qui si l’on n’y prend garde, sapera l’unité nationale.
"Un beau matin, elle a pris 300 ha. La Css est un Etat dans l’Etat."
Cet atelier vise à réfléchir sur la manière de livrer l’information aux populations et à évaluer la responsabilité des uns et des autres sur les problèmes fonciers.
Le réseau s'est fixé pour mission d'informer et de sensibiliser sur les questions de gouvernance des régimes fonciers au Sénégal.
Les agents licenciés de Senhuile démontent en bloc les affirmations du boss du projet qui face à la presse avait motivé le licenciement économique de quelques agents suite aux mauvais résultats de son entreprise.
Senhuile réclame le remboursement intégral de toutes les sommes versées aux autorités de la commune de Fanaye, au Sénégal dont les populations ont refusé que 20 000 hectares de leurs terres lui soient octroyés.
Le directeur de Sen Huile a exprimé mardi sa volonté de réorganiser cette société à vocation agricole à grande échelle, implantée dans la zone de Ngnith, en faisant part de son engagement ferme à inscrire sa gestion dans la transparence et l’équité.
Y a t-il réellement des terres au Sénégal qui méritent un appel d’offres, que l’on demande à des investisseurs étrangers de venir ?
Une interview avec ZAKARIA SAMBAKHE, de ACTIONAID
Senhuile SA, le très contesté consortium agroalimentaire italo-sénégalais, propriété du groupe financier Tampieri, de Faenza, fait à nouveau parler de lui. Et ce c'est pas pour une bonne nouvelle.
