Quand la terre devient refuge, elle vaut de l’or
- Le Soir
- 26 July 2014
Le prix des terres agricoles belges flambe par la faute d’investisseurs étrangers au secteur. Un lobby s’est créé pour sensibiliser le monde politique et enrayer la machine.
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Le prix des terres agricoles belges flambe par la faute d’investisseurs étrangers au secteur. Un lobby s’est créé pour sensibiliser le monde politique et enrayer la machine.
Le Gouvernement burkinabé a retenu 108 producteurs sur 737 ayant formulé une requête pour exploiter 13.023 hectares des terres aménagées du Pôle de croissance de Bagré, situé à l’Est du Burkina. 5% représente des investisseurs étrangers.
Le gouvernement sud-africain souhaiterait « limiter » les acquisitions de terre pour les étrangers afin d’accélérer sa réforme agraire.
Les étrangers ne pourront plus acheter de terre en Afrique du Sud d'ici cinq ans.
Le singapourien Olam a récemment lancé dans l’état de Nasarawa au Nigeria, une ferme d’une superficie de 6 000 hectares dédiée à la riziculture.
De plus en plus de terres agricoles sont achetées par diverses entreprises n'ayant aucun lien avec l'agriculture. Une forme d'accaparement des terres qui inquiète.
Pour le ministre congolais de l’Agriculture, cet investissement se veut un tournant. « Nous disons : venez au Congo avec de grands projets. Nous sommes grands, nous devons faire de grandes choses. »
La République démocratique du Congo a lancé le premier (75 000 ha, geré par un consortium Sudafricain) d’une série de 20 parcs agro-industriels destinés à mettre en valeur le potentiel agricole énorme du pays et à doper la croissance économique.
Depuis mi-mai l’entreprise suisse Addax Bioenergy produit des agrocarburants en Sierra Leone, mais il règne une insatisfaction liée aux contrats de location des terres.
Les institutions de financement du développement, dont la Banque européenne d'investissement, ont de plus en plus d'influence dans le financement de l'aide au développement et sont parfois accusées d'accaparements de terres.
Le Collectif des Somali-Issas du BENELUX condamne la politique du « land grabbing » qui consiste à pousser les populations Somali-Issas à l’exode en s’accaparant leurs terres pour ensuite les mettre à la disposition d’investisseurs étrangers
Le gouvernement chinois vient d’annoncer la mise en valeur de plus 50 millions d’hectares supplémentaires, pour subvenir aux besoins alimentaires des Chinois, d’ici à 2020, selon le Nouvel Economiste.