Phénomène mondial, l’accaparement des terres agricoles par des investisseurs étrangers est un sujet qui préoccupe de plus en plus les pays d’Amérique Latine soucieux de préserver leur souveraineté alimentaire.
Quand le gouvernement éthiopien a proposé à Thwol Othoy de déménager vers de nouvelles terres, il a accepté, séduit par la promesse d'une meilleure vie: une terre à cultiver, non loin d'un centre médical et d'une école pour ses enfants.
Une conférence nationale en Sierra Léone est parvenue à une recommandation pour la formation d’une Coalition de la Société Civile qui servirait de contrôleur des questions foncières dans le pays.
En acquérant ces terres, la firme américaine accapare aussi l’essentiel des ressources du sol et du sous-sol. « Le contrat de la Sgsoc lui accorde le droit d’utiliser, gratuitement, des quantités illimités d’eau dans sa concession foncière. »
Vidéo sur l'accaparement des terres agricoles au Québec
Dans le Sud-ouest du Cameroun, le groupe agro-industriel américain Herakles Farms détient désormais plus de 74’000 hectares, avec un bail de 99 ans
Alors qu'on apprenait récemment que des investisseurs privés procèdent à des acquisitions massives de terres agricoles au profit de caisses de retraite, l'Union des producteurs agricoles au Québec dévoile aujourd'hui une étude sur le phénomène de l'accaparement des terres.
L'objet de la réunion était d'exprimer la méfiance de Brainforest et des populations locales, concernant les contrats et conventions signés entre OLAM et les autorités gabonaises
Entretien avec Alexis Marant, réalisateur du documentaire "Planète à vendre", prix spécial du jury 2012 au FIGRA
"C'est une bombe qui peut exploser si on ne s'en occupe pas", prévient Paul Mathieu, expert auprès de la FAO
Au cours des dernières années, des consortiums étrangers ont manifesté leur intention de se porter acquéreurs des terres agricoles québécoises. Cette demande vient de pays émergents qui manquent de terres agricoles.
De nouveaux acteurs entrent dans l’accaparement des terres arables africaines. La rentabilité de ces placements n’en finit pas d’attirer les investisseurs.
