Ce que le débat sur l’accaparement fait apparaître, c’est bien une ligne de clivage plus ancienne et fondamentale, opposant les partisans du « laissez-faire » et les défenseurs de nouvelles régulations fondées sur la reconnaissance des droits des populations et des souverainetés nationales

Le dernier numéro d'Afrique contemporaine, la revue trimestrielle de l'Agence française de développement (AFD), consacre son dossier aux "investissements agricoles en Afrique", avec la volonté de dépassionner le débat et de laisser les chercheurs labourer ce champ.

La terre ne peut être considérée comme une marchandise, mais un territoire où s’enracine notre culture, nos valeurs, notre identité

"L'Afrique est victime du néo-colonialisme agricole", a souligné le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei. "Mais absolument pas du fait de la Chine."

Le 7 décembre 2011 à Yaoundé, des organisations de la société civile ont décidé de créer une coalition pour lutter contre l’accaparement des terres au Cameroun.

Les pays étrangers qui achètent des terres agricoles en Afrique pour assurer leur approvisionnement en nourriture sont coupables d'une nouvelle forme de colonisation, a affirmé la ministre sud-africaine de l'Agriculture Tina Joemat-Pettersson.

Dans un discours prononcé à la cérémonie du « Prix Nobel Alternatif,» GRAIN demande la fin immédiate de l'accaparement des terres et une restitution des terres aux communautés locales.

A Madagascar, la question de la terre est très importante, sacrée même. Etat des lieux avec Rivo Andrianirina, directeur de l’Observatoire du foncier.

Dans le cas de la Chine, il semble qu’il faille faire remonter le land grab à 1995, avec l’implantation de la Zhongkan Farm en Zambie, selon Laurent Hou.

«Nous avons décidé de faire une demande pour obtenir 10 000 hectares pour y faire pousser du soja, du maïs, du riz et du blé,» a indiqué le PDG de Farm Lands of Guinea.

Après le retrait définitif (?) du projet SENETHANOL, les populations de Fanaye ont fait parvenir aux autorités compétentes et à certaines chancelleries un Mémorandum.

Nous appelons toutes les organisations qui partagent ces principes et soutiennent ces actions à rejoindre notre Alliance internationale contre l'accaparement des terres, une alliance que nous créons ce jour, solennellement, ici à Nyéléni.