Investissements agricoles en Afrique
- Afrique contemporaine
- 01 October 2011
Dossier de la revue "Afrique contemporaine", Nº 237, 2011/1
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Dossier de la revue "Afrique contemporaine", Nº 237, 2011/1
L’accaparement des terres est un problème crucial, qui a fait sa présence dans tous les pays africains, selon Me Fako Bruno Ouattara, un avocat burkinabé et expert en résolution de conflits.
Dans de nombreux pays, l’accaparement de vastes territoires se poursuit et s’amplifie. La situation est devenue particulièrement difficile, voire explosive à Madagascar.
D’une superficie de 190 000 ha, la communauté rurale de Mbane a affecté, selon le registre de Aliou Diack, 250 000 ha depuis 2002.
La Banque africaine de développement, la Commission de l'Union africaine et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique organisent conjointement à Nairobi un Forum de haut niveau sur l’investissement direct étranger dans les terres agricoles en Afrique
Près de 18 mois après l’annonce du projet, l’Algérie vient de franchir un premier pas en vue d’ouvrir partiellement le secteur agricole à l’investissement étranger.
Alors que les informations sont données au compte-gouttes par nos élus, le collectif NOPALME est heureux de voir les prises de positions se succéder, soulignant l'aberration du projet dans le contexte mondial et régional.
Un partenariat international rassemblant universités, instituts publics de recherche et organisations non gouvernementales (ONG), le Land Matrix Partnership, s'est donné pour mission de dresser une véritable cartographie du phénomène d'appropriation foncière de terres agricoles par des investisseurs privés internationaux
Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hong Lei nie les affirmations d'Oxfam
Oxfam affirme que depuis 2001, 227 millions d’hectares ont été vendus, loués ou concédés dans le cadre de transactions foncières à grande échelle et, dans la majorité des cas, par des investisseurs internationaux.
Pour la première fois l’Algérie a officiellement lancé un appel à manifestation d’intérêt en direction des investisseurs, y compris les investisseurs étrangers, cherchant à investir dans le secteur agricole du pays.
La solution du défi alimentaire passe nécessairement par des investissements massifs dans les terres agricoles du Sud, lit-on dans le quotidien des affaires Les Echos