France culture : Main basse sur les terres agricoles
- France Culture
- 17 December 2009
Main basse sur les terres agricoles : le cas de l'Afrique et le cas du Brésil.
FrançAis" />
Main basse sur les terres agricoles : le cas de l'Afrique et le cas du Brésil.
Il n'y a pas de mal à louer nos terres en Afrique ? Ou stade suprême de l'aliénation du monde rural ?
Le risque majeur de cette « mondialisation » des terres agricoles est la disparition de l’agriculture paysanne dans des pays qui ne jouissent pas de la sécurité alimentaire, comme au Pakistan, au Cambodge, aux Philippines, à Madagascar, au Soudan, en Ethiopie ou encore au Mali.
«Aujourd’hui, les paysans sénégalais ont le plus intérêt à la réforme de la loi sur le domaine national. Cependant, si cette réforme vise à vendre la terre, cela devient grave», avertit le secrétaire exécutif de l’Ipar.
Selon Synergie Paysanne, les multinationales et certains nationaux se bousculent dans nos contrées pour arracher ces terres qui ne suffisent même pas aux paysans.
Qui sont ces individus qui investissent leur argent dans l’agriculture à l'étranger plutôt qu’en bourse, et pourquoi ? En France, les exemples médiatisés sont rares mais le plus visible est celui d’AgroGeneration.
Compte rendu de la première journée de la réunion du Groupe d’orientation des politiques (GOP) du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest/OCDE
L’île Maurice envisage de produire des denrées alimentaires à Madagascar et au Mozambique où elle a obtenu de grandes étendues de terre. Est-ce un projet viable?
Au niveau institutionnel, le gouvernement a mis en place cette année, la Société Djiboutienne de Sécurité Alimentaire qui est chargée notamment de la mise en œuvre et la gestion des projets de sécurité alimentaire sur des milliers d'hectares de terres fertiles mis à la disposition de notre pays par l'Ethiopie, le Soudan, et le Malawi.
Au Mali, le gouvernement a approuvé des baux à long terme permettant à des investisseurs extérieurs de mettre en valeur plus de 160 000 hectares de terre, mais des agriculteurs locaux disent avoir peur d’être chassés.
Présentation illustrée de la tendance à l’accaparement des terres dans le monde, avec tableaux et chiffres.
L’idée n’est pas nouvelle, mais elle fait son chemin depuis la tenue, les 14 et 15 novembre à Addis-Abeba, du premier forum économique entre l’Arabie saoudite et les pays d’Afrique de l’Est. Une manifestation qui a permis à Riyad de plaider sa cause et de renouveler son intérêt pour les terres agricoles de cette partie du continent.