Crise sociale à la Socapalm : appelé au banc des accusés, le chef du village Apouh rectifie la copie du préfet
- La Voix du Koat
- 11 April 2025
Droit de réponse à la suite du point presse du Préfet de la Sanaga Maritime
Droit de réponse à la suite du point presse du Préfet de la Sanaga Maritime
Selon une déclaration officielle transmise à Camer Press Agency, l’entreprise se dit « attachée à un dialogue constructif avec les communautés riveraines et les autorités locales, dans le respect du cadre légal et des droits de chacun »
La principale revendication porte sur la restitution d’un espace vital estimé à environ 3000 hectares.
Cameroonian villagers protesting on March 25 against plantation company Socapalm's replanting of oil palm trees on disputed land were dispersed with tear gas by local law enforcement.
Le Préfet de la Sanaga-Maritime accuse M. Ditope Mercure, chef de 3e degré du village Apouh, d’être à l’origine de la contestation et de bloquer volontairement le dialogue. Sa Majesté Ditope rejète ces accusations.
Témoignage d'un petit agriculteur sur le conflit qui oppose des villageois d'Apouh À Ngog, qui réclament un espace vital, à la Socapalm
On March 25, 2025, the people living in Apouh A Ngog village in the Litoral Region of Cameroon witnessed a brutal and traumatising act of intimidation : heavily armed government forces, including heavily armed soldiers and gendarmes arriving to supervise the replanting of oil palms by staff of SOCAPALM, part of the multinational corporation Socfin Bolloré.
Le 25 mars 2025, les habitants du village Apouh À Ngog, dans la région du Littoral au Cameroun, ont été témoin d'un acte brutal et traumatisant: des forces gouvernementales composées de militaires, de gendarmes lourdement armées ont investi le village pour encadrer le replanting du palmier à huile par le personnel de la SOCAPALM, partie de la multinational Socfin Bolloré.
In Mbome Ngwandang, Cameroon, a decade-long struggle unfolds as a rural community fight to reclaim their ancestral land from agro-industrial grip.
The conflict between the European agro-industrial giant SOCAPALM and the community of Apouh à Ngog, in Cameroon, has taken a dark turn as 30 armed security forces fire tear gas against villagers determined to protect their land. Report from News Upfront.
Le programme de relance du replanting par la Socapalm, filiale camerounaise du groupe Socfin, a provoqué l’ire des villageois qui dénoncent une occupation illégitime de leurs terres. Entre mémoire coloniale, inertie administrative et luttes sociales, Apouh cristallise les tensions d’un héritage foncier jamais résolu.
« Pendant que nous sommes au champ le 1er Février 2025, nous avons reçu la visite des agents de sécurité et les militaires employés par Socapalm nous demandant d’arrêter tout travail car ce site est dans la concession de Socapalm. »
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