Xinhua | 06/10/2012
Accaparement des terres. Les chefs d'Etats africains invités à réagir de toute urgence
Les membres du Parlement panafricain, du Comité interparlementaire de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et ceux du parlement béninois, ont invité ce vendredi à Cotonou les chefs d'Etats africains à réagir de toute urgence au phénomène d'accaparement des terres sur le continent africain.
Ces parlementaires africains ont également demandé aux chefs d'Etats du continent d'améliorer le système de certification et d'enregistrement des terres qui tient compte préalablement à l'investissement foncier des différents systèmes agricoles en particulier du droit coutumier, des droits des femmes et des droits des communautés.
A l'issue d'un atelier régional de 48 heures sur "Tirer profit des investissements : La réponse parlementaire à la ruée vers les terres", ces membres du parlement panafricain, du comité interparlementaire de l'UEMOA et du parlement béninois, se sont engagés à oeuvrer en vue d'augmenter la transparence des contrats et des traités sur les investissements directs étrangers sur les terres en les rendant disponibles au public en temps opportun.
Ils se sont également engagés à revoir les législations existantes et à initier des nouvelles règles afin de renforcer les lois nationales relatives aux investissements directs étrangers sur l'eau et les terres agricoles.
Une étude réalisée conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'Institut international pour l'Environnement et le Développement (IIED) et le Fond international de Développement agricole (FIDA), indique que depuis 2004,les "allocations confirmées de terres" représentent près de 2,5 millions d'hectares dans cinq pays africains, à savoir l'Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali et le Soudan.
"Pour la seule année 2009, il y a eu 32 millions d'accords financiers sur notre continent. Ce qui représente une superficie plus vaste que le territoire du Ghana", révèle la même étude.
Accaparement des terres. Les chefs d'Etats africains invités à réagir de toute urgence
Les membres du Parlement panafricain, du Comité interparlementaire de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et ceux du parlement béninois, ont invité ce vendredi à Cotonou les chefs d'Etats africains à réagir de toute urgence au phénomène d'accaparement des terres sur le continent africain.
Ces parlementaires africains ont également demandé aux chefs d'Etats du continent d'améliorer le système de certification et d'enregistrement des terres qui tient compte préalablement à l'investissement foncier des différents systèmes agricoles en particulier du droit coutumier, des droits des femmes et des droits des communautés.
A l'issue d'un atelier régional de 48 heures sur "Tirer profit des investissements : La réponse parlementaire à la ruée vers les terres", ces membres du parlement panafricain, du comité interparlementaire de l'UEMOA et du parlement béninois, se sont engagés à oeuvrer en vue d'augmenter la transparence des contrats et des traités sur les investissements directs étrangers sur les terres en les rendant disponibles au public en temps opportun.
Ils se sont également engagés à revoir les législations existantes et à initier des nouvelles règles afin de renforcer les lois nationales relatives aux investissements directs étrangers sur l'eau et les terres agricoles.
Une étude réalisée conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'Institut international pour l'Environnement et le Développement (IIED) et le Fond international de Développement agricole (FIDA), indique que depuis 2004,les "allocations confirmées de terres" représentent près de 2,5 millions d'hectares dans cinq pays africains, à savoir l'Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali et le Soudan.
"Pour la seule année 2009, il y a eu 32 millions d'accords financiers sur notre continent. Ce qui représente une superficie plus vaste que le territoire du Ghana", révèle la même étude.