Banouto.info | 11.11.2018
Agriculture: mobilisation des paysans ouest-africains pour l’accès sécurisé à la terre, l’eau
Yao Hervé Kingbêwé
Deux ans après la première, les organisations paysannes ouest-africaines ont officiellement lancé samedi 10 novembre 2018 à Kankan en Guinée la deuxième édition de sa caravane « Droit à la terre, à l’eau et à l’agroécologie paysanne : une lutte commune ! » Au Bénin, la plateforme nationale a organisé une conférence de presse.
« Par la caravane, nous voulons crier notre ras-le-bol à nos dirigeants pour qu’ils cessent de faire le jeu des multinationales contre les intérêts des paysans ». Les organisations paysannes ouest-africaines, dont la plateforme nationale du Bénin, ne veulent plus rester passives face au fléau de l’accaparement des terres.
Samedi 10 novembre 2018, à la faveur d’une conférence de presse, les organisations paysannes du Bénin, réunies au sein de la Plateforme nationale du Bénin, étaient devant la presse nationale. Cette sortie médiatique qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième caravane ouest-africaine « Droit à la terre, à l’eau et à l’agroécologie paysanne : une lutte commune ! » initiée par la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau, ouest-africaine (CGLTE-OA).
Officiellement lancée samedi 10 novembre 2018, cette deuxième édition de la caravane a pour but « d’impulser la dynamique de la mise en commun des énergies pour mieux faire face aux mépris des dirigeants vis-à-vis des paysans et de la population qui pourtant les amènent au pouvoir ». Les caravaniers partent de Kankan en Guinée et du Nigeria pour échouer à Cotonou au Bénin en traversant la Côte-d’Ivoire, le Ghana et le Togo.
Tout au long des itinéraires, seront organisées des conférences populaires, des marches, des projections de films, des manifestations culturelles et des rencontres avec les parlementaires, élus communaux et autorités administratives et coutumières par les caravaniers. En plus des thématiques terre, eau, semences paysannes, pastoralisme et pêche, les caravaniers aborderont également les problématiques du changement climatique, de la migration et du genre.
A travers la caravane, les organisations paysannes entendent, entre autres, sensibiliser la population des pays de l’Afrique de l’Ouest sur l’accaparement des terres, de l’eau et des semences ainsi que les défis et enjeux liés à ces ressources, mobiliser les organisations et mouvements sociaux de l’Afrique de l’Ouest pour la construction d’un mouvement fort afin de faire valoir et sécuriser les droits des communautés et promouvoir l’agriculture familiale basée sur l’agroécologie paysanne et la souveraineté alimentaire.
Elles veulent également interpeler les autorités politiques et administratives nationales et les institutions sous régionales (CEDEAO et UEMOA) sur leurs engagements pour la réalisation des droits humains et la mise en œuvre de leurs revendications et propositions pour l’implémentation des directives de la FAO sur le droit à l’alimentation, les directives sur la gouvernance des régimes fonciers, le cadre de lignes directrices sur les politiques foncières en Afrique, y compris leur déclinaison sous régionale qui est développée à la CEDEAO, ainsi que les règlements sur les risques liés aux biotechnologies qui sont développées à l’UEMOA.
Le point culminant de cette deuxième caravane sera la remise officielle et solennelle du Livret vert de la Convergence au président du Bénin afin qu’il le transmette à son homologue président en exercice de la CEDEAO.
Agriculture: mobilisation des paysans ouest-africains pour l’accès sécurisé à la terre, l’eau
Yao Hervé Kingbêwé
Deux ans après la première, les organisations paysannes ouest-africaines ont officiellement lancé samedi 10 novembre 2018 à Kankan en Guinée la deuxième édition de sa caravane « Droit à la terre, à l’eau et à l’agroécologie paysanne : une lutte commune ! » Au Bénin, la plateforme nationale a organisé une conférence de presse.
« Par la caravane, nous voulons crier notre ras-le-bol à nos dirigeants pour qu’ils cessent de faire le jeu des multinationales contre les intérêts des paysans ». Les organisations paysannes ouest-africaines, dont la plateforme nationale du Bénin, ne veulent plus rester passives face au fléau de l’accaparement des terres.
Samedi 10 novembre 2018, à la faveur d’une conférence de presse, les organisations paysannes du Bénin, réunies au sein de la Plateforme nationale du Bénin, étaient devant la presse nationale. Cette sortie médiatique qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième caravane ouest-africaine « Droit à la terre, à l’eau et à l’agroécologie paysanne : une lutte commune ! » initiée par la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau, ouest-africaine (CGLTE-OA).
Officiellement lancée samedi 10 novembre 2018, cette deuxième édition de la caravane a pour but « d’impulser la dynamique de la mise en commun des énergies pour mieux faire face aux mépris des dirigeants vis-à-vis des paysans et de la population qui pourtant les amènent au pouvoir ». Les caravaniers partent de Kankan en Guinée et du Nigeria pour échouer à Cotonou au Bénin en traversant la Côte-d’Ivoire, le Ghana et le Togo.
Tout au long des itinéraires, seront organisées des conférences populaires, des marches, des projections de films, des manifestations culturelles et des rencontres avec les parlementaires, élus communaux et autorités administratives et coutumières par les caravaniers. En plus des thématiques terre, eau, semences paysannes, pastoralisme et pêche, les caravaniers aborderont également les problématiques du changement climatique, de la migration et du genre.
A travers la caravane, les organisations paysannes entendent, entre autres, sensibiliser la population des pays de l’Afrique de l’Ouest sur l’accaparement des terres, de l’eau et des semences ainsi que les défis et enjeux liés à ces ressources, mobiliser les organisations et mouvements sociaux de l’Afrique de l’Ouest pour la construction d’un mouvement fort afin de faire valoir et sécuriser les droits des communautés et promouvoir l’agriculture familiale basée sur l’agroécologie paysanne et la souveraineté alimentaire.
Elles veulent également interpeler les autorités politiques et administratives nationales et les institutions sous régionales (CEDEAO et UEMOA) sur leurs engagements pour la réalisation des droits humains et la mise en œuvre de leurs revendications et propositions pour l’implémentation des directives de la FAO sur le droit à l’alimentation, les directives sur la gouvernance des régimes fonciers, le cadre de lignes directrices sur les politiques foncières en Afrique, y compris leur déclinaison sous régionale qui est développée à la CEDEAO, ainsi que les règlements sur les risques liés aux biotechnologies qui sont développées à l’UEMOA.
Le point culminant de cette deuxième caravane sera la remise officielle et solennelle du Livret vert de la Convergence au président du Bénin afin qu’il le transmette à son homologue président en exercice de la CEDEAO.