CommodAfrica | 08 mars 2019
Tout propriétaire de terres rurales au Togo doit les mettre en valeur
par Jean Gecit
Hâtez-vous de mettre en valeur vos terres, si vous y tenez ! C’est, en d’autres termes, le message délivré par le gouvernement togolais le 27 février lors du Conseil des ministres délocalisé dans la ville de Kanté.
En effet, d’après le communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement contraint « tout propriétaire d’un fonds de terre rural à le mettre en valeur sous peine de voir attribuer son exploitation à toute personne qui en fait la demande ». Le demandeur a ensuite l’obligation « d’engager la mise en valeur selon les conditions du bail », peut-on lire.
Pour le gouvernement, cette mesure "favorisera assurément le développement de l’agriculture et permettra de lutter contre la spéculation foncière". En outre, elle participerait à la préservation de l’environnement et au renforcement de l’attractivité économique du pays, comme il l’a été souhaité le 14 juin 2018 lors de l’adoption du nouveau code foncier au Togo.
Rappelons que la majorité de la population du pays s’adonne à l’agriculture, alors que dans le même temps, plus de 60 % des terres arables du continent restent inexploitées et que les investisseurs internationaux sont de plus en plus intéressés par le foncier africain. Ce qui fait craindre pour la sécurité alimentaire nationales.
Les avis divergent sur le réel impact que ce décret du 27 février pourra avoir.
Tout propriétaire de terres rurales au Togo doit les mettre en valeur
par Jean Gecit
Hâtez-vous de mettre en valeur vos terres, si vous y tenez ! C’est, en d’autres termes, le message délivré par le gouvernement togolais le 27 février lors du Conseil des ministres délocalisé dans la ville de Kanté.
En effet, d’après le communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement contraint « tout propriétaire d’un fonds de terre rural à le mettre en valeur sous peine de voir attribuer son exploitation à toute personne qui en fait la demande ». Le demandeur a ensuite l’obligation « d’engager la mise en valeur selon les conditions du bail », peut-on lire.
Pour le gouvernement, cette mesure "favorisera assurément le développement de l’agriculture et permettra de lutter contre la spéculation foncière". En outre, elle participerait à la préservation de l’environnement et au renforcement de l’attractivité économique du pays, comme il l’a été souhaité le 14 juin 2018 lors de l’adoption du nouveau code foncier au Togo.
Rappelons que la majorité de la population du pays s’adonne à l’agriculture, alors que dans le même temps, plus de 60 % des terres arables du continent restent inexploitées et que les investisseurs internationaux sont de plus en plus intéressés par le foncier africain. Ce qui fait craindre pour la sécurité alimentaire nationales.
Les avis divergent sur le réel impact que ce décret du 27 février pourra avoir.