TSA Algérie | 02 Juil. 2024
L’Algérie veut transformer 500.000 ha en terres agricoles dans le Sahara
Par: Ali Idir
L’Algérie veut verdir une partie de son Sahara pour la transformer en grenier agricole. Pour y arriver, elle compte lancer un vaste projet de mise en valeur d’un demi-million d’hectares dans le sud du pays pour y produire du blé dur, des graines oléagineuses, des légumes secs.
« Nous allons commencer à partir de cette année la mise en valeur de 500.000 hectares dans les wilayas du sud pour augmenter les capacités nationales de production de blé afin d’arriver à l’autosuffisance », a déclaré ce mardi 2 juillet à Blida le ministre de l’Agriculture et du Développement agricole Youcef Chorfa, selon l’agence officielle APS.
L’Algérie lance la mise en valeur de 500.000 hectares dans le Sahara
Pour mener ce projet gigantesque, l’Algérie compte sur la coopération avec l’Italie et le Qatar dont des entreprises ont déjà annoncé des investissements dans le Sahara algérien.
L’entreprise italienne Bonifiche Ferraresi (BF) a déjà bénéficié d’une concession de 36.000 hectares dans le sud algérien pour développer la culture du blé dur dont une partie sera exportée vers l’Italie.
Pour le Qatar, c’est le géant Baladna qui a fait le pas pour investir en partenariat avec le Fonds national d’investissement (FNI) dans une ferme géante de 270.000 vaches à Adrar pour y produire de la poudre de lait et des fourrages pour le bétail.
Le Qatar va aussi planter du blé dans le désert algérien dans le cadre de ce projet de mise en valeur de 500.000 hectares, selon un communiqué du Conseil des ministres publié dimanche 23 juin.
Selon le ministre de l’Agriculture, l’Algérie s’est fixé un délai de trois ans pour transformer 500.000 hectares en terres agricoles dans le sud du pays.
Ces 500.000 hectares seront réservés aux cultures stratégiques qui permettront d’assurer la sécurité alimentaire du pays et de réduire sa forte dépendance aux importations.
Augmentation des capacités de stockage du blé à 5 millions de tonnes
« Le plan national des cultures stratégiques ne signifie pas seulement l’augmentation de la production de blé. Il comprend d’autres filières comme les légumineuses, les graines oléagineuses et les semences », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Toujours dans le cadre de ce plan national relatif aux cultures stratégiques qui vise, selon le ministre, à assurer la sécurité alimentaire du pays, des travaux de réalisation d’un silo de stockage de blé d’une capacité d’un million de tonnes ont été lancés ce mardi à Soumaâ dans la wilaya de Blida.
Le chantier a été lancé en présence de Youcef Chorfa. En tout, l’Algérie a décidé de construire 30 nouveaux silos pour porter sa capacité de stockage des céréales à 5 millions de tonnes, selon le même responsable.
Pour le blé produit dans le Sahara, il sera stocké dans les futurs silos. « La production de blé dur dans le sud cette année va permettre de couvrir 80 % de nos besoins de ce produit », a encore précisé le ministre.
L’Algérie fait partie des plus grands pays importateurs et consommateurs de céréales (blé, maïs et orge) avec un volume annuel qui pourrait atteindre cette année 14 millions de tonnes, selon la FAO.
L’Algérie veut verdir une partie de son Sahara pour la transformer en grenier agricole. Pour y arriver, elle compte lancer un vaste projet de mise en valeur d’un demi-million d’hectares dans le sud du pays pour y produire du blé dur, des graines oléagineuses, des légumes secs.
« Nous allons commencer à partir de cette année la mise en valeur de 500.000 hectares dans les wilayas du sud pour augmenter les capacités nationales de production de blé afin d’arriver à l’autosuffisance », a déclaré ce mardi 2 juillet à Blida le ministre de l’Agriculture et du Développement agricole Youcef Chorfa, selon l’agence officielle APS.
L’Algérie lance la mise en valeur de 500.000 hectares dans le Sahara
Pour mener ce projet gigantesque, l’Algérie compte sur la coopération avec l’Italie et le Qatar dont des entreprises ont déjà annoncé des investissements dans le Sahara algérien.
L’entreprise italienne Bonifiche Ferraresi (BF) a déjà bénéficié d’une concession de 36.000 hectares dans le sud algérien pour développer la culture du blé dur dont une partie sera exportée vers l’Italie.
Pour le Qatar, c’est le géant Baladna qui a fait le pas pour investir en partenariat avec le Fonds national d’investissement (FNI) dans une ferme géante de 270.000 vaches à Adrar pour y produire de la poudre de lait et des fourrages pour le bétail.
Le Qatar va aussi planter du blé dans le désert algérien dans le cadre de ce projet de mise en valeur de 500.000 hectares, selon un communiqué du Conseil des ministres publié dimanche 23 juin.
Selon le ministre de l’Agriculture, l’Algérie s’est fixé un délai de trois ans pour transformer 500.000 hectares en terres agricoles dans le sud du pays.
Ces 500.000 hectares seront réservés aux cultures stratégiques qui permettront d’assurer la sécurité alimentaire du pays et de réduire sa forte dépendance aux importations.
Augmentation des capacités de stockage du blé à 5 millions de tonnes
« Le plan national des cultures stratégiques ne signifie pas seulement l’augmentation de la production de blé. Il comprend d’autres filières comme les légumineuses, les graines oléagineuses et les semences », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Toujours dans le cadre de ce plan national relatif aux cultures stratégiques qui vise, selon le ministre, à assurer la sécurité alimentaire du pays, des travaux de réalisation d’un silo de stockage de blé d’une capacité d’un million de tonnes ont été lancés ce mardi à Soumaâ dans la wilaya de Blida.
Le chantier a été lancé en présence de Youcef Chorfa. En tout, l’Algérie a décidé de construire 30 nouveaux silos pour porter sa capacité de stockage des céréales à 5 millions de tonnes, selon le même responsable.
Pour le blé produit dans le Sahara, il sera stocké dans les futurs silos. « La production de blé dur dans le sud cette année va permettre de couvrir 80 % de nos besoins de ce produit », a encore précisé le ministre.
L’Algérie fait partie des plus grands pays importateurs et consommateurs de céréales (blé, maïs et orge) avec un volume annuel qui pourrait atteindre cette année 14 millions de tonnes, selon la FAO.