Kenya | Le groupe émirati Al Dahra en négociation pour la location de 81 000Ha de terres agricoles
Par La rédaction
"Les négociations sont toujours en cours, mais un protocole d’accord pourrait être signé dès le début de l’année prochaine", a précisé le responsable. Bien que les détails sur la durée du bail et les types de cultures à produire restent inconnus, il est précisé que ce partenariat public-privé s’inscrit dans le cadre du projet Galana Kulalu, visant à développer l’irrigation agricole sur plus de 149 000 hectares de terres dans les comtés de Kilifi et Tana River.
Le groupe émirati Al Dahra, spécialisé dans l’agriculture à grande échelle, est en discussions avec le gouvernement kényan pour louer près de 81 000 hectares de terres agricoles situées dans une zone d’irrigation. L’information a été révélée le mercredi 18 décembre par Bloomberg, citant Ephantus Kimotho, Secrétaire principal au Département de l’Irrigation du Kenya
« Les négociations sont toujours en cours, mais un protocole d’accord pourrait être signé dès le début de l’année prochaine », a précisé le responsable. Bien que les détails sur la durée du bail et les types de cultures à produire restent inconnus, il est précisé que ce partenariat public-privé s’inscrit dans le cadre du projet Galana Kulalu, visant à développer l’irrigation agricole sur plus de 149 000 hectares de terres dans les comtés de Kilifi et Tana River.
Selon M. Kimotho, Al Dahra prévoit d’investir environ 800 millions de dollars pour l’exploitation des terres agricoles au Kenya. Le groupe, qui cultive et commercialise une grande variété de produits agricoles, dont des céréales et des fruits, sur plus de 161 000 hectares dans le monde, voit dans ce projet une occasion de renforcer sa présence en Afrique. Al Dahra exploite déjà des terres agricoles dans trois autres pays africains : l’Égypte, le Maroc et la Namibie.
L’arrivée du groupe émirati devrait contribuer à valoriser des terres agricoles encore inexploitées et à augmenter les surfaces irriguées, afin de stimuler la production agricole, qui reste largement tributaire des précipitations.
Par La rédaction, Comité Éditorial - Casablanca